Toutes les langues sont avant tout parlées, avant d’être écrites. Avant de pouvoir codifier une langue, il faut unifier tous les dialectes qui forment cette langue. Une langue sans dialecte perd de sa saveur, perd de son âme. Pourtant, l’écrit c’est l’indispensable pour la sauvegarde d’une langue. Cet événement s’est produit tardivement au Luxembourg, alors qu’en Allemagne, il s’est produit
au 16 ième siècle, comme dans de nombreux autres pays d’Europe. La Koiné, la langue unifiée, la moyenne de tous les dialectes luxembourgeois, date de 1975, après un long travail, disons depuis le siècle dernier. C’est pour cela, si le parler local, celui de votre région, de Thionville notamment, parfois rejeté, vous surprend par moment, par rapport à la Koiné, c’est naturel. C’est pourtant le dialecte d’une même langue : le luxembourgeois. Rassurez-vous, le même phénomène a dû surprendre en son temps, les habitants du nord du Luxembourg, ou de l’est sur les bords de la Moselle. Mais, comme partout, la langue de l’élite du moment, écrasse toujours la langue du peuple, pourtant majoritaire, vivante et toujours d’actualité.

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